Le Café de la Jatte devient « Café La Jatte » avec Puck l’Agence

Café la Jatte avec Puck L'Agence

Café la Jatte avec Puck L’Agence

L’institution de l’ouest parisien fait peau neuve.
Reprise en main par Mathieu Bucher, l’adresse retrouve de la splendeur. Puck a accompagné l’entrepreneur dans la refonte de l’image du lieu. L’idée : capitaliser sur un positionnement qui ne demandait qu’à être réveillé : l’Italie. L’Italie oui , mais la vraie, l’Italie multiple, l’Italie de produits savoureux et simples, l’Italie du goût et du spectacle. Le Café la Jatte, c’est un cocktail de saveurs et d’émotions qui redonne du sex appeal au lieu et c’est peut être pour cela que l’on s’y presse déjà.

Puck est une agence de communication à 360° spécialisée dans le positionnement des  marques, avec une longue expérience de la communication des enseignes en réseau et notamment de la restauration (Hippopotamus, Brasseries Flo, Léon de Bruxelles, Vin et Marée, etc.) accompagne le restaurateur dans son développement (River Café, Le Murat, Le Gallopin et maintenant le Café la Jatte).

Puck repositionne l’offre Lindedata Capitalstream aux USA

Linedata capitalstream you master the art of growthL’industrie du logiciel bancaire est un domaine pointu dans lequel certaines pépites françaises s’illustrent particulièrement. C’est le cas de Linedata, l’éditeur de logiciel qui avec Capitalstream propose la solution leader du marché. Basée sur de la business intelligence, l’exploitation du big data, elle permet d’aider les banques et assureurs à manager et sécuriser leur flux de prêts. Le marché américain représente de gros enjeux et il était nécessaire d’affirmer cette position de leader au travers d’une promesse forte de puissance et de sérénité pour les acteurs du marché.

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L’idée a été d’utiliser la référence aux arts asiatiques, synonymes de puissance, maitrise et sérénité pour véhiculer la promesse de l’offre. Le territoire riche permet en outre d’aller décliner les messages sur les nombreux atouts de la solution pour le marché américain.

Puck est une agence conseil en stratégie de positionnement – branding – communication à 360°.

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LE BRIEF SIMPLIFIE

Le briefing par Puck L'Agence

Le briefing par Puck L’Agence

Que ce soit pour une action de communication ou plus généralement marketing, il est indispensable de bien briefer ses équipes en interne ou en externe. Cet exercice demande de la pratique et du temps pour faire le point sur ce qui est vraiment important.

Parfois le temps manque et la récurrence des actions des communications impliquent une certaine redondance dans la description de la marque, de son positionnement ou de sa cible. Une enseigne peut avoir, par exemple, à communiquer régulièrement pour annoncer des actions promotionnelles ou de nouveaux services. Dans ce cas, le briefing à l’agence peut se simplifier et vous n’avez qu’à transmettre la substantifique moelle de votre stratégie aux créatifs.

Néanmoins cela reste un exercice exigeant car il nécessite de faire la synthèse de ce qui est vraiment important et de s’engager sur ce que l’on veut réellement communiquer. C’est aussi un exercice salvateur qui permet de ne pas se perdre dans les méandres d’un briefing complet.

Je vous engage donc à le faire aussi souvent que possible.

Dans cet exercice de simplification, le briefing se décompose en 3 parties essentielles et une facultative.

L’objectif de communication
Veut-on faire aimer, faire découvrir ou faire agir. A ce stade il ne faut pas se tromper. Beaucoup d’annonceurs pensent que l’objectif est d’abord de faire agir, donc de consommer. Mais le processus d’achat passe souvent par de nombreuses étapes, il s’agit donc de savoir à quelle étape souhaite-on toucher le prospect et comment cette étape contribuera à l’acte d’achat.

La promesse
On peut choisir de s’appuyer sur une promesse (une offre, un avantage, une nouveauté, une promotion,….) ou sur le bénéfice, c’est-à-dire l’avantage qu’en tirera le client. Dans les deux cas il y aura une cause et un effet. Je vous incite à ne pas utiliser les deux en même temps, néanmoins posez vous toujours la question du rapport promesse/bénéfice. Est-il suffisant pour que votre client passe à l’action ?

Les preuves
Ne les multipliez pas, elles doivent servir à crédibiliser la promesse ou le bénéfice. Éliminez tout ce qui n’est pas directement relié à votre promesse ou à son bénéfice. Si vous vous appuyez sur la notion d’USP, rappelez vous que USP veut dire unique selling proposition, c’est un acte fort de simplification. Donc « des USPs » ça n’existe pas. il faut savoir renoncer.

Le ton (facultatif)
Vous pouvez ajouter cette partie si elle soutien de votre discours, ou votre action. Sinon demandez aux créatifs de le décrire lors d’un premier retour, afin d’atteindre au mieux l’objectif que vous vous êtes fixé.

Il ne reste plus qu’à le soumettre à votre équipe créative. Rappelez-vous toujours qu’il faut juger une création à l’aulne de votre brief et de l’objectif que vous vous êtes assigné car le récepteur de votre message est sur-sollicité. Faites simple, ne vendez qu’une idée à la fois !

Pour ceux qui veulent approfondir leurs briefs, n’hésitez pas à consulter « Comment écrire un bon brief à son agence » et à télécharger notre modèle

J’AI LU s’affiche avec Puck L’Agence et lance un inedit de David Foenkinos

Les Editions J’AI LU (Groupe Flammarion) lancent leurs titres 2014 avec l’ambition de séduire de nouveaux publics. Dans une époque où il faut défendre la lecture comme outil de culture, l’Agence a choisi de coder fortement ces lancements en traduisant les mots par l’image avec une réalisation en 3D laissant entrevoir ce que nous promet le livre, tout comme l’accroche qui doit aussi inviter le spectateur à découvrir ce que cache le titre.  A cette occasion J’AI LU se dote d’une signature : « Les livres qu’on ne referme jamais ».

L’année commence fort avec une première campagne pour un inédit de David Foenkinos.

La campagne est visible sur les réseaux Abribus dès janvier. D’autres lancements sont déjà en gestation.

Pub pour J'AI LU par puck L'agence

Pub Puck L’Agence pour J’ai Lu

 

 

TARKETT LINOVILLE : DE LA MACROPHOTOGRAPHIE CREATIVE POUR PROMOUVOIR LA MODERNITE DU LINOLEUM

TARKETT LINOVILLE : DE LA MACROPHOTOGRAPHIE CREATIVE POUR PROMOUVOIR LA MODERNITE DU LINOLEUM

On croyait le Linoleum aux oubliettes, voué aux souvenirs des revêtements des sols des années 60. Il n’en est rien et les agences PUCK et AKOA le prouvent avec une idée originale pour la marque TARKETT, leader mondial des revêtements de sol. L’objectif est de remettre ce revêtement dans la lumière, d’autant qu’il est particulièrement en phase avec les besoins de l’habitat d’aujourd’hui grâce à ses composants naturels et un large nuancier de couleurs tendances. Les 2 agences ont fait appel à Vincent Bousserez pour créer des scènes en macrophotographie permettant ainsi de faire un focus sur le produit et de mettre  en valeur toutes ses qualités. Toutes ces images ont aussi été utilisées en édition, en communication commerciale et digitale mais ont aussi servi à réaliser une exposition événementielle dans la plus ancienne usine de production de Linoleum à Narni en Italie.

Une initiative que l’on peut retrouver sur FUBIZ cette semaine

TARKETT LINOVILLE MAINTENANCE

COMMENT ECRIRE UN BON BRIEF A SON AGENCE ?

« L’art du brief » comme l’aime à le définir Philippe Villemus qui a été longtemps annonceur (Colgate, Mars ou l’Oréal, entre autres), est une discipline qui peut s’appliquer à bien des domaines d’activité. Certes, la communication a forgé ce modèle jusqu’à le décortiquer et le transformer en tremplin créatif pour leurs équipes, mais il faut parfois revenir aux basiques de façon à se remémorer les points clés d’un bon brief.

A ce propos je vous recommande vivement la lecture de son livre qui reste une valeur sûre en matière de briefing.

En effet, aujourd’hui peu de briefings remplissent les contraintes les plus basiques de cet exercice. La faute souvent à la désertion du marketing dans les entreprises et au manque cruel de formation des équipes.

Toute d’abord il faut éviter de tracer la route. Le brief est une boussole qui donne le cap à atteindre, mais à vouloir déjà tracer le chemin, celui-ci ne pourra être que convenu.

Un petit rappel des règles.

Ce sont des règles qui permettent de gagner du temps mais aussi de l’efficacité et de la réussite.

Simplicité : pas de jargon le brief doit être compris par n’importe qui n’est pas de votre domaine. Il doit contenir le juste nécessaire à l’exercice proposé. Rien ne sert donc de faire un rappel de l’historique de l’entreprise sur 3 générations pour se rassurer du fait qu’il ne tienne qu’en une page.

Engagement : un brief n’est jamais neutre. Donner un cap nécessite de le choisir et de renoncer aux autres. Là encore, rien ne sert de tout délivrer à votre agence ou à votre interlocuteur de peur d’avoir à choisir ce qui était important.
Engagé veut aussi dire validé. La route à suivre doit être partagée par tous les décisionnaires du projet.

Spécificité : Le problème posé (car il y a toujours un problème à soulever) est le vôtre, pas celui du marché ou de la catégorie de produit à laquelle le vôtre appartient.

L’impact du digital sur la communication en général n’a pas changé les principes d’un bon brief et ses règles s’appliquent à bien d’autres domaines. En revanche, chaque domaine est particulier : publicité online ou offline, site marchand, point de vente, événement… donc ses parties ou sa forme peuvent varier en fonction des activités.

Un dernier principe : ne jamais oublier que l’on s’adresse à un humain, même en BtoB. Beaucoup trop de briefs sont centrés sur les valeurs ou les forces d’une entreprise en oubliant totalement la réalité du client.

La trame du brief

La problématique

Dans cette partie l’agence doit clairement pouvoir comprendre la problématique. Recherche de parts de marché, modification de positionnement, nécessité d’émergence,… elle doit être identifiée dès le début de l’exercice.

L’objectif marketing
Il traduit de façon mesurable, en général, la volonté de l’entreprise sur son marché.

  • Le contexte et le diagnostic marché
  • Une analyse objective du contexte de la catégorie ou de l’environnement de l’entreprise.

Le positionnement de la marque sur son marché
Cette partie pourrait faire l’objet d’un livre à elle toute seule, tant il est important de choisir un positionnement qui guidera les prises de parole de l’entreprise afin de se différencier sur son marché.

La cible
Il est intéressant de s’attarder ici. Trop souvent la cible englobe toute la population au cas où l’on oublierait un prospect ou deux. Un produit doit avoir sa cible. Un produit qui s’adresse à tous ne s’adresse à personne. Que ce soit une question de comportement, de moyens financiers ou d’attirance, il faut définir sa cible.

Il faut savoir renoncer sans avoir peur du phénomène d’attrition.
Pour cela, il faut constater que la cible peut-être l’acheteur. Mais elle peut être aussi différente, dans ce cas l’acheteur se définit par rapport à la cible du message à laquelle il souhaite, par exemple, s’identifier.

Un produit comme la GoPro cette mini caméra HD qui sert à filmer au plus près les exploits des skateurs, surfeurs et autres risque-tout, se vend sur la technique (HD 4K) et sur des démonstrations d’utilisation quasiment inaccessibles au commun des mortels. Cet hyper ciblage permet à chacun de s’identifier et de devenir lui-même le héros de ses réalisations. On peut dire que la cible du message est représentée par ces risque-tout ce qui donne des réalisations publicitaires audacieuses, mais qu’en réalité « monsieur tout le monde » est la cible commerciale au regard de la réussite de cette marque.

Le bénéfice ou la promesse au consommateur
Il doit être tangible, unique et spécifique à la marque. Il est important de rappeler la notion d’USP (unique selling proposition). En effet, un consommateur ne décode en général pas plus d’un argument. Les autres ne seraient être que de la réassurance. Là encore, il faut être capable de faire ce choix et c’est une question marketing très stratégique.

La ou les justifications
Une partie trop souvent chiche dans les briefs, la ou les justifications de la promesse doivent être crédibles. Qu’est qui fait, selon l’entreprise, que les consommateurs croiront au message ? Au-delà du marketing, ce choix dépend souvent de la nature même du produit, du service, ou de l’ambition de la marque.

Le ton
A ce stade le gros est fait. Il reste néanmoins à décrypter ce qui peut différencier le produit ou la marque de ses concurrents dans la communication par des traits de personnalité.

Le budget
Il est quasiment absent de la totalité des briefs. Mais comment pourrait-on refuser une création sous prétexte qu’elle parait trop chère à réaliser si aucun budget n’a été défini. En fait, c’est aussi une question d’engagement vis-à-vis des objectifs que l’entreprise souhaite atteindre.

Les autres contraintes
Parfois l’annonceur doit préciser des contraintes spécifiques, liées à des médias, des outils imposés ou à des particularités juridiques de son secteur.

Le « Pour action »
Il regroupe toutes les infos nécessaires au travail proposé : délais, rétro-planning de réalisation, décisionnaires, … et oui ne pas oublier les décisionnaires car ce sont eux qui ont, bien sûr, validé ce brief mais qui aussi jugeront au final même s’il ne sont pas toujours présents à la présentation du briefing.

Ce petit mémento du brief créatif permettra à chacun de s’exercer, car écrire un brief est un art, qu’il faut lrépéter de nombreuses fois, qu’il faut confronter à la contradiction pour gagner beaucoup de temps et d’efficacité dans l’entreprise.

Rappelez-vous que cela reste un guide et qu’il doit être adapté à chaque métier, mais que l’esprit compte, c’est-à-dire : simplicité, engagement, spécificité.

Et pour finir, votre brief est là pour motiver des créatifs bien sûr 😉

PJ: une trame de brief pour en user et abuser.BRIEFING

MONEO RESTO BOUSCULE LES ACTEURS DU TITRE-RESTAURANT

Tout le monde ou presque a entendu parler de Moneo. Décrié à son lancement par le petit commerce qui y voyait un moyen de contrôler les flux d’argent liquide, l’entreprise a cherché pendant des années à faire évoluer son modèle jusqu’à son rachat récemment par un fond d’investissement privé.
Mais ce qui est fondamentalement intéressant c’est ce qui se passe derrière. C’est-à-dire qu’au delà des apparences, l’entreprise possède un formidable savoir-faire. Reste à lui trouver des débouchés dans un monde où la majorité des nouvelles technologies finissent au panier, même quand elles ont été promues avec beaucoup de moyens.
La difficulté dans le domaine particulier de la carte à puce, c’est que la technologie tend à vouloir s’affranchir du support physique, mais qu’en même temps des infrastructures pour les développer ont du mal à s’en émanciper.

L’entreprise a donc choisi d’explorer toutes les possibilités du système carte à puce omniprésent dans le monde et loin d’être à son apogée.

Un secteur a résisté à cette simplification de la carte à puce : le titre-restaurant. Certainement que le manque de concurrence sur ce domaine règlementé n’a pas favorisé son émergence. L’entreprise a donc pris le parti de se lancer et de prendre de court ses concurrents pour s’y faire un place au soleil. Une stratégie gagnante, car elle a permis à Moneo resto de gagner immédiatement en notoriété et en prise de conscience.

Un positionnement basé sur la simplicité, des messages, tant sur le fond que la forme, soutenant cette promesse, il n’en faut pas moins pour développer l’appétit pour cette nouvelle forme de titre-restaurant dans les entreprises. Certes, l’avenir sera encore semé d’embuches, mais le produit a du sens. Nul doute qu’il saura séduire.
Moneo resto pub

DASSAULT AVIATION COMBAT LES IDEES RECUES !

Un nouveau spot pour Dassault Aviation afin de poursuivre le travail d’image engagé depuis un an (voir la vidéo)
Pour tordre le coup aux idées reçues, l’entreprise profite du contexte de la campagne électorale pour rappeler que son activité dépasse largement ce que nous avons l’habitude d’en connaître. En effet, ce fleuron de la technologie française n’est pas seulement un constructeur d’avions, mais aussi un formidable générateur d’emplois industriels et d’exportations, ainsi qu’un catalyseur de technologies pour tous les domaines économiques.
Pour faire passer ce message, et dans le but de faire apparaître de nouveaux points de vue, nous avons pris le parti de réaliser un film TV en mixant un tournage réel avec des comédiens etdes univers en 3D. Ce spot, qui a été réalisé principalement en postproduction, a demandé pas moins d’une dizaine de logiciels et 1,5 mois de travail millimétré.Un véritable enjeux pour tous les intervenants, créatifs, producteur, graphistes et annonceur qui ne pouvaient voir le résultat avant la fin.
Cette production vient compléter une campagne print initiée en 2011 pour le Salon du Bourget.

Responsables Annonceur
– Stéphane FORT – Directeur de la communication
– Bruno BRIEGEL – Manager advertising, sponsoring, licensing , event, external relations and corporate communication
Maud VALET – Chargée de communication Publicité, Sponsoring, Licences, Evénements
Responsables Agence
– Bruno Dupille – Directeur associé – Amaury Hamer – Chef de Pub
Production : Starloo Media Réalisateur : Julien SAMSON Postproduction : FINK Musique/sound design : Olivier BONI Enregistrement voix off : GHM PArtners

QUELLE MENACE GUETTE LA VENTE EN LIGNE ?

Depuis quelques temps, j’ai l’impression de me retrouver au début de la décennie 2000 avec une présence envahissante des « vendeurs en ligne» dans les tunnels publicitaires télévisuels. Certes ces acteurs ont changé depuis la bulle internet, mais le phénomène est à nouveau révélateur.

La force de ces acteurs économiques est d’avoir su trouver et investir des secteurs qui avaient tout à gagner d’une distribution sans point de vente. A leurs débuts ils ont tous juré que leur modèle était tellement fort qu’ils n’avaient pas besoin de communiquer dans les médias classiques.  Mais voilà, la multiplication du nombre d’acteurs et la baisse des performances des campagnes online les ont obligés à sortir de leur territoire d’expression classique (même Free s’y est mis). Ce retournement est d’ailleurs plutôt révélateur d’une bonne santé de leur activité et de la volonté d’acquérir un bon niveau de notoriété pour faire levier sur leur développement.

Une notoriété oui, mais… pas toujours qualifiée.

Si la notoriété est un objectif légitime pour le développement de leur business, une notoriété non qualifiée ne les prémunie pas du développement de la concurrence.

Le web est devenu l’espace idéal pour les bonnes affaires, donc seul des acteurs réellement « discount » auront intérêt à capitaliser sur l’idée d’un positionnement digital (vs le retail physique) : « on est sur le web donc on est moins cher ». A condition, bien sûr, qu’ils soient capables de garantir cette promesse dans la durée. Et là, l’expérience montre que ce positionnement est compliqué à tenir dans le temps car l’image prix est souvent un facteur subjectif et difficile à conserver. L’effondrement en 2011 de l’image prix des discounteurs alimentaires, pourtant spécialistes en la matière, illustre bien cette difficulté.

D’autre part, la multiplication des offres et modèles dits ‘discount’ en ligne (Groupon, Vente Privée,…) fait perdre une certaine légitimité aux acteurs historiques (Cdiscount,…) . Ces nouveaux venus seront certainement, à leur tour, concurrencés par de nouveaux modèles d’ici peu.

Donc être un vendeur digital n’est plus, désormais, un gage de présence à l’esprit pour le consommateur, mais plutôt un service que devrait être capable d’offrir toute marque ou  distributeur. L’important n’est-il pas maintenant de créer de la valeur ajoutée ?

Un enjeu positionnement !

Il faut donc indubitablement que ceux-ci trouvent des positionnements plus construits, une place particulière dans l’esprit de leurs clients face aux concurrents (ciblage, savoir-faire, combat,…). Cela leur permettrait, naturellement, de rendre leurs messages plus émergents les uns, des autres et donner ainsi un goodwill à leur activité. Des marques comme Sarenza, ou Zalando, par exemple, devraient préempter des positionnements plus distincts plutôt que de donner l’image de frères siamois du soulier en ligne dans leurs spots TV. Une façon de rentabiliser leur investissement et de donner un avantage préférentiel à celui qui saura se positionner judicieusement.

Forts d’un positionnement mieux structuré, l’un d’entre eux pourrait ainsi s’attaquer au retail physique, avec un nouveau modèle de magasins, complémentaires à son offre sur le web. Imaginons un magasin de chaussure qui prend votre empreinte des pieds en 3D et capable de vous proposer physiquement ou en ligne tous les modèles et tous les styles qui vous iront à coup sûr,…  mais là je rêve, non ?

Une fois de plus, je suis persuadé que la question que doivent , désormais, se poser bien des « pure player » du commerce en ligne est : « pourquoi fais-je ce métier ? » et « non pourquoi le fais-je en ligne ?».